Archive dans 22 février 2019

Exercice de gestion de crise

Le 9 février 2018,

L’ensemble de la promotion du Master a eu le plaisir de suivre un exercice de gestion de crise, venant clore les enseignements avant la période de stage.

Dans le cadre de l’exercice nous avons fait face à des problématiques d’ordre économique, cybernétique, juridique, social, environnemental, et européen : explosion d’usine, suicide du PDG, cyberattaque, non-déclaration de salarié, nuages de poussières, …

Divisé en 2 groupes et interprétant des rôles spécifiques, nous avons été mis à l’épreuve, dans des conditions professionnelles réelles, grâce aux enseignants et intervenants extérieurs (expert en intelligence économique et gestion de crise, ANSSI, DIRECCTE, avocat…).

C’était la première fois que l’UFR SJEPG organisait un exercice de ce type, nous avons eu la chance d’inaugurer cela… Ce fut un exercice parfois stressant, parfois fatiguant mais surtout formateur. Espérons que les promos futures auront la même chance que nous!

Soirée fin semestre

Le 13 février 2019, l’association du Master 2 Droit du Numérique a organisé une soirée de départ en stage de fin d’études.

Ce fut l’occasion d’inviter et de réunir des élèves de l’ancienne promotion, de l’actuelle et de certains étudiants intéressés pour rejoindre le Master l’an prochain.

Cela a permis aux étudiants de se réunir une dernière fois avant d’emprunter la voie professionnelle.

Nous tenions par cet événement à adresser à chacun des étudiants nos meilleurs voeux de réussites lors de leur stage, et à remercier les professeurs pour leurs enseignements.

La reconnaissance faciale arrive à Nice

La municipalité de Nice a annoncé le 19 Février 2019 avoir été autorisée par la CNIL à avoir recours à la technologie de la reconnaissance faciale. Cette technologie permet d’authentifier une personne, ou de l’identifier. Cela fait maintenant quelques années que la municipalité travaille sur ce projet, et ce depuis l’installation de caméras de surveillance dans la ville.

Selon la Mairie de Nice, une phase de test avec six caméras est prévue . Cela durerait deux jours, et une poignée de volontaires seront soumis à la reconnaissance faciale sur la voie publique. Afin d’être confronté à la réalité, la Mairie mettra en place des scénarios dans lesquels cette technologie serait utile, notamment dans le cadre de la commission d’une infraction telle qu’une agression.

Après cette phase de test, la CNIL demande qu’un bilan lui soit transmis dans un délai de deux mois. Par ailleurs, la Haute Autorité met en garde la Mairie de Nice et déclare que « cette expérimentation doit reposer sur le consentement « libre » et « éclairé » des personnes volontaires » ; la ville doit donc respecter scrupuleusement le RGPD. Elle déclare également que les « les dispositifs biométriques ne sont plus soumis à autorisation préalable de la CNIL depuis l’entrée en vigueur du RGPD ». Son rôle ne serait donc que consultatif.

Toutefois, ce système voulu par le Maire de Nice, Christian Estrosi, pourrait échapper à la réglementation sur la protection des données personnelles. En effet, le principe de la reconnaissance faciale serait utilisé à des fins de sécurité publique. Cela voudrait donc dire que seul un décret ou une loi pourrait légitimer le recours à ce dispositif. Ce sera donc au gouvernement d’autoriser – ou non – la pratique de cette nouvelle technologie.

Par ailleurs, il faut souligner que la reconnaissance faciale à des fins de sécurité pose des problématiques d’éthique et de protection de la vie privée, cela peut donc porter un grave grief aux individus dont les libertés individuelles se trouvent bafouées.